"Le langage est en train de s'éroder –il change. Notre expressivité et notre faculté d'employer certains mots s'estompent de telle manière que la phrase avec plus d'une proposition et le mot avec plus de deux syllabes sont un problème pour nous."
"Les personnes que je considère comme chanceuses sont ainsi grâce à la façon dont elles manient leurs responsabilités envers les autres, la façon qu'elles ont d'appréhender le futur, ce sont des gens qui ont un sens complet de la valeur de leur vie et de ce qu'ils veulent en faire. J'appelle les gens chanceux pas parce qu'ils ont de l'argent, ou qu'ils s'en sortent bien dans leurs affaires, mais parce que, en tant qu'êtres humains, ils ont le sentiment pleinement développé d'être en vie et d'être engagé dans un rôle vital de collaboration avec d'autres êtres humains - leurs pères et mères, leurs familles, leurs amis, leurs amours, les amis mourants, les amis naissants. Le succès... c'est avant tout être capable d'étendre son amour sur les gens... Pas dans un sens capital, mais dans la vie de tous les jours. Petit à petit, tâche par tâche, geste par geste, mot par mot."
"Les prix sont comme des applaudissements, et tout acteur aime entendre des applaudissements."
"En tant qu'acteur, une part de soit s'attend à être observée. Une part de soit veut être observée. Mais quand je joue un rôle, dans mon monde imaginé, j'ai l'impression de ne pas être moi. J'utilise peut-être des morceaux de moi-même, mais j'aime le sentiment de devenir quelqu'un d'autre."
"Chaque rôle que j'ai joué a été, d'une façon ou d'une autre, une part de moi"
"Pour créer un personnage, il faut surtout de l'imagination, et quand on se trouve sur les lieux de l'action, cela devient à portée de main."
"J'ai peur d'être un peu un bourreau de travail. C'est bon de travailler."
Boston Globe Interview, 2009
"Les piles de livres sont géniales pour certaines positions...,
et comme il faut que ce soit des livres solides j'utiliserais la Bible ou Shakespeare."
Réponse provocatrice et humoristique à la question de Kristian
Lindberg demandant s'il avait un jour utilisé la littérature pour
séduire... Durant la Berlinale 2009
"Nous vivons en ces jours dans une jungle où le fort dévore
le faible. Nous ne sommes pas mieux que les Arabes pour les mépriser."
La tribune Online. A propos des événements survenus
à Ghaza début 2009.
"Je trouve toujours cela intéressant dans un film quand je perçois
des choses sous la surface d'un personnage."
A propos de son personnage dans "Le liseur" - Boston Globe Interview,
2009
"Sur le tournage d'un film, votre vie est délimitée. On
passe vous prendre à 6 heures du matin, maquillage à 7 heures,
sur le plateau à 8 heures, fini, vous apprenez votre texte pour le jour
suivant et vous allez au lit. Cela signifie que votre vie est en suspend. Vous
n'avez pas à penser aux responsabilités de la vraie vie. Et vous
vous évadez également dans l'esprit de quelqu'un d'autres... Bien
que ce ne soit pas vrai, n'est-ce pas ? C'est toujours une part de votre esprit
qui fait votre personnage."
W interview, 2008
"Je suis un accroc à l'ambiguïté."
Lopate interview, 2008
"JK Rowling a créé un mythe pour notre temps, cest
fantastique ! Il y a une énergie et une originalité dans ce quelle
a fait !"
Elbakin.net, 2008
"Keira fait preuve dune grande lucidité... Elle est incroyablement
ouverte compte tenu de son âge. Elle a beaucoup de maturité ainsi
quune ouverture, une spontanéité naturelle, une vivacité.
Cest quelque chose de crucial, quon ne peut feindre. Et cest
une chose quelle a."
USA Today, 2008. A propos de Keira Knightley.
"On ne me propose jamais de comédie ! Je me demande pourquoi. D'ailleurs,
j'aimerais en faire une. Ou plus exactement une bonne, car pour être précis,
j'ai déjà joué dans une comédie mais - hélas
- c'était une très mauvaise comédie."
Interview de CinéLive, janvier 2006
"Quand les enfants m'ont été présentés alors
que j'étais en Lord Voldemort, ils avaient l'air véritablement
terrifiés. Ce qui m'a donné beaucoup de satisfaction."
A propos du tournage de "Harry Potter et la coupe de feu", 2005
"Au théâtre, l'acteur est honoré, respecté.
Il ne gagne pas bien sa vie mais on lui donne l'impression qu'il fait le plus
beau métier du monde."
Libération, 2003
"Je pense que c'est un insigne honneur d'avoir un vrai flop dans son CV."
A propos de "Chapeau melon et bottes de cuir"